Chronique

Quelle est ta fixation ?

Est-ce cette série d’examens de ton enfance, qui est devenue le fardeau qui te retient, un désir inaccessible ? Ou bien cet amour que tu as caché au fond de toi depuis ta jeunesse ? Ni la rose ni elles n’osent parler de cet amour impossible, est-ce cette détermination, celle d’agir même lorsqu’on sait que cela ne mène à rien, après un coup de cœur inévitable ? Ou est-ce l’amour que l’on n’a pas reçu dans notre famille, ce manque que l’on cherche sans succès pendant toute une vie, et que l’on ne peut abandonner ? En tant qu’êtres humains, nous sommes souvent piégés par nos propres pensées. Il est difficile de ne pas nous enfermer dans nos propres attentes, de ne pas nous laisser engluer dans ce mélange de réalité et d’espoir. Les pensées nous motivent, mais lorsqu’elles deviennent trop intenses, elles se transforment en obsessions. Le chemin est long, mais il y a toujours un retour possible, qu’on y croie ou non. Tout a une fin. Plutôt que de chercher l’épée au fond de l’eau, il vaut mieux laisser le vent souffler, et la pluie tomber. Ne pas se perdre dans le passé, ne pas tenter de deviner l’avenir, s’autoriser à être soi-même et laisser les autres être ce qu’ils sont. Enfin, je veux dire qu’on finit tous par être prisonniers des choses de notre jeunesse qu’on n’a pas pu avoir, mais on se libère aussi de cette prison à travers un moment ou une expérience. Se fixer sur une pensée, c’est être prisonnier de cette pensée ; lâcher prise, c’est retrouver la liberté. Que chacun de vous échappe à ses souffrances et trouve son chemin vers des jours meilleurs, là où il n’y a plus de difficultés.